La repentance : un nouveau départ avec Dieu
CENTRAFIQUE
Dans mon pays en crise, la Centrafrique, les fonctionnaires de police et des douanes sont souvent accusés de corruption et d’autres délits. Le Seigneur nous a mis récemment à cœur de rendre visite aux personnels de ces deux administrations qui sont en poste à l’aéroport de Bangui, la capitale. Nous leur avons non seulement remis à tous une bible, mais je leur ai aussi parlé d’un passage de Luc 3 en mettant en avant la repentance et la notion de nouveau départ avec Dieu. Ils se sont montrés très intéressés et attentifs, et ont posé beaucoup de questions. Comme il s’agit d’un message qui s’applique à tout être humain, j’espère qu’il vous bénira vous aussi.
Au cours de son ministère, Jean-Baptiste, le précurseur de Jésus, a été interrogé sur la question de la repentance par des gens de milieux très différents. Dans ses réponses, il a cité trois ingrédients qui sont indispensables pour que la repentance soit authentique : il faut arrêter de pécher, avoir foi en Dieu et produire les fruits de cette foi, comme par exemple mener une vie de justice, d’intégrité, d’amour, etc.
En Luc 3.12-14, des membres de deux professions différentes – des collecteurs d’impôts et des militaires – désireux de se faire baptiser lui demandent en quoi doit consister la repentance pour eux. Il demande alors aux collecteurs d’impôts d’arrêter d’exiger plus d’argent que ce qui leur revient légalement, et aux militaires d’arrêter d’être violents et injustes et de se contenter de leur solde. Autrement dit, il leur indique clairement qu’ils peuvent être purifiés par Dieu s’ils se tournent vers lui avec foi, s’ils renoncent à toute mauvaise action qu’ils pratiquent et s’ils commencent à se comporter d’une façon morale.
Un réveil spirituel
Ce message tout simple de Jean-Baptiste est un message que chacun de nous a besoin d’entendre et de mettre en pratique. Même si nous nous sommes comportés d’une manière destructrice par le passé, nous ne sommes pas condamnés. Dieu nous appelle à arrêter de pécher et à nous consacrer à nouveau à lui afin qu’il puisse produire en nous un réveil spirituel. Il faut que notre spiritualité s’enracine dans la Parole de Dieu, qui nous invite à rendre un culte à Dieu ensemble, à prier, à étudier la Bible et à nous aimer et nous comprendre les uns les autres.
Sur votre lieu de travail, en qualité de fonctionnaires de police et des douanes en poste à l’aéroport de Bangui, vous êtes les premières personnes qui représentent notre pays pour les passagers qui arrivent ici. L’étranger qui arrive juge notre pays en fonction de la manière dont vous lui parlez et agissez à son égard.
Par conséquent, chers frères et sœurs, si vous êtes convaincus comme moi que la Bible est la Parole infaillible de Dieu, prenez à cœur ce passage de 2 Timothée 3.16 :
« Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice. »
Ma prière est que vous gardiez votre Bible tout près de vous et que vous la lisiez, la méditiez, et que vous mettiez en pratique son message dans votre vie. Voilà comment vous mènerez une vie réussie et que vous produirez les bons fruits qui poussent quand on se conforme aux desseins de Dieu pour notre vie. Que Dieu vous bénisse !
Nombreux sont les Centrafricains qui ont besoin de la Parole de Dieu, mais nous ne sommes pas en mesure de fournir une bible à tous les habitants. Merci de prier pour que nous trouvions les moyens de fournir des bibles à ceux qui en ont le plus besoin.
Moment de prière avec quelques-uns des fonctionnaires de police et des douanes à l’aéroport de Bangui.
Sylvain Ndjendolé, secrétaire exécutif de la Société biblique en Centrafrique
ABU © Tous droits réservés – 22 juillet 2015
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