100 000 Cambodgiens touchés par une émission de radio biblique

« Il y a certains passages de la Bible que je trouve très difficiles à comprendre, mais cette émission de radio m’aide vraiment à y voir plus clair, raconte Phuc Mom, 49 ans, dont la famille se réunit chaque soir pour écouter l’émission. En plus de proposer des lectures bibliques, Un quart d’heure pour la vie aborde souvent certaines des questions les plus difficiles qui soient, dont beaucoup de Cambodgiens évitent souvent de parler. »

 

A l’instar de la plupart des Cambodgiens, Mme Phuc n’est pas sortie indemne de la guerre et des troubles qui ont déchiré le Cambodge à partir des années 1970 et jusque dans les années 1990. Elle s’est personnellement convertie à la foi chrétienne en 1991 alors qu’elle se trouvait dans un camp de réfugiés, et c’est là qu’elle a entendu parler pour la première fois d’un Dieu qui l’aimait. Sa nouvelle foi l’a aidée à faire face aux souffrances du passé et à reconstruire sa vie – ce à quoi cette émission aide d’après elle beaucoup de gens à présent.

 

 

« Elle n’a pas peur de parler de la vraie vie, observe-t-elle. Par exemple, pardonner à ceux qui nous ont fait beaucoup de mal, c’est une question très sensible et très lourde de sens dans notre pays, mais cette émission l’aborde de front, utilisant la Bible comme un guide et une source de guérison. »

 

Produite par la Société biblique du Cambodge dans sa nouvelle Maison de la Bible magnifiquement équipée, et diffusée par FEBCambodia et la station de radio locale 103FM, Un quart d’heure pour la vie aide les chrétiens comme Mme Phuc et sa famille à témoigner de leur foi.

 

« Je parle librement de ma foi avec mes amis, mais cette émission m’a vraiment aidée, car cela me donne l’occasion d’inviter des connaissances à venir chez moi se joindre à ma famille pour l’émission, explique Mme Phuc. Parmi mes amis et ceux de ma fille Patsana, un bon nombre sont devenus chrétiens par ce biais. »

 

 

Mme Phuc habite à Phnom Penh, la capitale, mais cette émission touche également un grand nombre d’habitants des villages ruraux, où le taux d’illettrisme est élevé. La plupart des familles possèdent un poste de radio et peuvent donc capter l’émission et écouter la Parole de Dieu.

 

« Nous avons des retours très positifs des auditeurs qui habitent les zones rurales, qui nous racontent que tout leur village écoute cette émission et en discute ensuite, indique Arun Sok Nhep, qui supervise le travail de la Société biblique au Cambodge. Ils nous disent que cette émission crée un climat de paix et d’ordre dans leurs villages et qu’ils assistent à de nombreuses conversions. L’année dernière, nous avons pu fournir 2 000 produits bibliques destinés aux auditeurs des zones rurales et ce geste a été très apprécié. »

 

Cette émission est également disponible sous forme de podcast téléchargeable, ce qui aide aussi les habitants des villes qui ont accès à Internet à découvrir la Bible.