J’aurais tellement aimé lire la Bible…

EGYPTE

Mary se sentait isolée et perdue. Jeune mariée, elle avait quitté les siens en Haute-Egypte pour emménager dans la famille de son mari dans la banlieue du Caire. Elle avait du mal à parler avec sa belle-mère et, ne sachant ni lire ni écrire, elle se sentait inutile et seule.

Son seul réconfort était d’aller à l’Eglise. Elle aimait énormément participer à l’adoration et à la prière. Mais ce qu’elle attendait avec le plus d’impatience, c’était d’entendre la lecture de la Bible. A la sortie de l’office, elle était trop timide pour se faire des amis, alors elle rentrait à la maison, se sentant vide et seule.

Des signes confus

« J’aurais tellement aimé pouvoir lire la Bible à la maison, raconte-t-elle. Je restais assise dans ma chambre, ma bible ouverte sur mes genoux, et je pleurais. Pour moi c’était une accumulation de signes confus que je n’arrivais pas à comprendre. »

Aussi, lorsque Mary apprit qu’une classe d’alphabétisation organisée par la Société biblique égyptienne allait débuter à l’Eglise, elle s’inscrivit aussitôt. Cela a changé sa vie. Non seulement elle a appris à lire, mais elle a aussi découvert des choses qu’elle ignorait à propos de la Bible – en particulier lorsqu’elle s’est inscrite aux cours de post-alphabétisation de la Société biblique, qu’elle continue à suivre.

Les cours l’ont également aidée à s’adapter à sa nouvelle vie et à se faire de nouvelles amies. Non seulement elle aime parler de la Bible avec les autres femmes de sa classe, mais elle lit la Bible et en discute avec son mari et sa belle-mère, avec laquelle elle s’entend désormais très bien.

On estime à 16 millions le nombre d’analphabètes en Egypte. La Société biblique aide entre 7.000 et 10.000 d’entre eux à apprendre à lire sur une période de deux ans. De nombreux enfants assistent aux cours d’alphabétisation de la Société biblique car ils ne reçoivent pas à l’école l’aide dont ils ont besoin.