Alliance biblique française

Lecture de Soif du Dieu vivant du 18 février 2025

Bonjour,
Soif du Dieu vivant vous propose la lecture biblique du jour ci-dessous :

Texte(s) biblique(s)

Genèse 22

Abraham est prêt à offrir son fils Isaac à Dieu

1Par la suite, Dieu mit Abraham à l'épreuve. Il l'appela et Abraham répondit : « Me voici. » 2Dieu reprit : « Prends ton fils Isaac, ton fils unique que tu aimes tant, va dans le pays de Moria, sur une montagne que je t'indiquerai, et là offre-le-moi en sacrifice. »

3Le lendemain Abraham se leva tôt. Il fendit le bois pour le sacrifice, sella son âne et se mit en route vers le lieu que Dieu lui avait indiqué. Il emmenait avec lui deux serviteurs, ainsi que son fils Isaac. 4Le surlendemain, il aperçut l'endroit de loin. 5Il dit alors aux serviteurs : « Restez ici avec l'âne. Mon fils et moi nous irons là-haut pour adorer Dieu, puis nous reviendrons vers vous. »

6Abraham chargea sur son fils Isaac le bois du sacrifice. Lui-même portait des braises pour le feu et un couteau. Tandis qu'ils marchaient tous deux ensemble, 7Isaac s'adressa à son père, Abraham : « Mon père ! » dit-il. Celui-ci lui répondit : « Oui, je t'écoute, mon enfant. » – « Nous avons le feu et le bois, dit Isaac, mais où est l'agneau pour le sacrifice ? » 8Abraham répondit : « Mon fils, Dieu veillera lui-même à procurer l'agneau. »

Ils continuèrent leur route tous deux ensemble. 9Quand ils arrivèrent au lieu que Dieu lui avait indiqué, Abraham construisit un autel et y déposa le bois. Puis il lia Isaac, son propre fils, et le plaça sur l'autel, par-dessus le bois. 10Alors il tendit la main et saisit le couteau pour égorger son fils. 11Mais des cieux l'ange du Seigneur l'interpella : « Abraham, Abraham ! » – « Oui, répondit Abraham, me voici. » 12L'ange lui ordonna : « Ne porte pas la main sur l'enfant, ne lui fais aucun mal. Je sais maintenant que tu reconnais l'autorité de Dieu, puisque tu ne lui as pas refusé ton fils, ton fils unique. »

13Relevant la tête, Abraham aperçut un bélier retenu par les cornes dans un buisson. Il alla le prendre et l'offrit en sacrifice à la place de son fils. 14Abraham nomma ce lieu “Le Seigneur y veillera”. C'est pourquoi on dit encore aujourd'hui : « Sur la montagne, le Seigneur y veillera ».

15Des cieux, l'ange du Seigneur appela Abraham une seconde fois 16et lui dit : « Voici ce que déclare le Seigneur : Parce que tu as agi ainsi, que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton fils unique, aussi vrai que je suis Dieu, je jure 17de te bénir abondamment en rendant tes descendants aussi nombreux que les étoiles dans les cieux ou les grains de sable au bord de la mer. Tes descendants s'empareront des cités de leurs ennemis. 18À travers eux, je bénirai tous les peuples de la terre parce que tu as écouté ma voix. » 19Abraham retourna auprès de ses serviteurs ; ils se mirent en route ensemble et regagnèrent Berchéba, où Abraham s'installa.

20Après ces événements, Abraham apprit que Milka avait aussi donné des fils à son frère Nahor : 21Ous l'aîné, son frère Bouz, Quemouel, le père d'Aram, 22Kessed, Hazo, Pildach, Idlaf et Betouel. 23Tels sont les huit fils que Milka donna à Nahor, frère d'Abraham. Betouel fut le père de Rébecca. 24Nahor prit une seconde épouse, nommée Réouma, qui eut aussi des enfants : Téba, Gaham, Tahach et Maaka.

Psaumes 39

Laisse-moi un sursis, la vie est si courte

1Du répertoire du chef de chorale et de Yedoutoun. Psaume de David.

2J'avais dit : « Je veux surveiller mes réactions,

afin que ma langue ne s'égare pas ;

je veux garder comme un bâillon sur la bouche,

tant que je suis en présence des méchants. »

3Je suis donc resté muet, silencieux,

j'ai renoncé à dire quelque chose.

Mais ma souffrance n'a fait qu'augmenter.

4Je bouillonnais intérieurement,

chaque soupir était comme une brûlure.

Alors j'ai fini par parler :

5Seigneur, fais-moi savoir quand finira ma vie,

oui, combien de temps ai-je à vivre ;

ainsi je connaîtrai la durée de mon sursis.

6Quelques largeurs de main,

voilà toute la mesure que tu me donnes à vivre.

Devant toi, la durée de mon existence est presque comme rien.

Même bien vivant, l'être humain n'est qu'un souffle. Pause

7Il va, il vient, mais ce n'est qu'un mirage ;

il s'agite, mais ce n'est que du vent.

Il amasse des biens, mais sans savoir qui les recueillera.

8Alors, Seigneur, à quoi puis-je m'attendre ?

Tu es ma seule espérance !

9Délivre-moi de tous ceux qui me trahissent ;

ne laisse pas les gens stupides rire de moi.

10Je reste muet, je ne proteste plus,

puisque c'est toi qui m'as mis dans cet état.

11Mais renonce à me frapper davantage,

je ne supporte plus les coups que ta main me porte.

12Tu corriges chacun en punissant ses fautes ;

comme un ver dans le fruit, tu ronges ce qu'il a de plus précieux.

L'être humain n'est que du vent, rien de plus. Pause

13Seigneur, écoute ma prière, sois attentif à mon appel,

ne reste pas indifférent à mes larmes !

Car je ne suis chez toi qu'un immigré,

un résident étranger, comme tous mes ancêtres.

14Laisse-moi un peu de répit, pour que je retrouve le sourire,

avant de m'en aller et de n'être plus rien.

Alliance biblique françaisev.4.27.6
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