Alliance biblique française

Bible en 1 an 135

Voici les passage du jour pour la Bible en 1 an :

Texte(s) biblique(s)

2 Samuel 13

Amnon, fils de David, fait violence à sa demi-sœur Tamar

1Voici ce qui se passa par la suite. Absalom, fils de David, avait une sœur ravissante, qui s'appelait Tamar. Amnon, un autre fils de David, en tomba amoureux. 2Amnon était si tourmenté par son amour pour sa demi-sœur Tamar qu'il en devint malade. En effet, il lui semblait impossible de l'approcher, car elle était encore vierge. 3Mais il avait un ami très avisé, Yonadab, fils de Chamma et neveu de David. 4Yonadab lui demanda : « Prince, pourquoi donc es-tu si déprimé chaque matin ? Ne veux-tu pas me le dire ? » – « C'est que je suis amoureux de Tamar, la sœur de mon demi-frère Absalom », répondit Amnon. 5« Eh bien, suggéra Yonadab, couche-toi sur ton lit et fais semblant d'être malade. Lorsque ton père viendra te rendre visite, tu lui diras : “Permets que ma sœur Tamar vienne me faire à manger. Elle préparera la nourriture devant moi, sous mes yeux, elle me la présentera elle-même et j'en mangerai.” »

6Amnon se coucha et fit semblant d'être malade. Le roi vint lui rendre visite et Amnon lui dit : « Permets que ma sœur Tamar vienne confectionner devant moi deux petits gâteaux ; elle me les servira elle-même et je les mangerai. » 7David fit dire à Tamar, chez elle : « Va chez ton frère Amnon et prépare-lui à manger. » 8Tamar se rendit auprès d'Amnon et le trouva au lit. Elle prépara de la pâte, la pétrit, confectionna des gâteaux sous ses yeux, et les fit cuire. 9Prenant ensuite la poêle, elle les disposa pour qu'il mange, mais il refusa. Il ordonna de faire sortir tout le monde, et tous obéirent. 10Il dit alors à Tamar : « Apporte-moi ces gâteaux jusqu'à mon lit ; c'est là que tu me les serviras toi-même et que je les mangerai. »

Tamar prit les gâteaux qu'elle avait faits et les apporta jusqu'au lit d'Amnon. 11Au moment où elle les lui présenta pour qu'il les mange, il la saisit en lui disant : « Viens au lit avec moi, Tamar ! » – 12« Non, Amnon ! s'écria-t-elle. Ne me fais pas violence ! On n'agit pas ainsi en Israël. Ne commets pas cet acte infâme ! 13Où irais-je ensuite traîner ma honte ? Et toi, tu passeras pour un ignoble individu en Israël. Voyons, parles-en plutôt au roi, il ne refusera pas de me donner à toi. » 14Amnon ne voulut rien entendre. Étant plus fort qu'elle, il la maîtrisa et la viola.

15Là-dessus, il se mit à la haïr profondément. Il la détesta avec plus de passion qu'il l'avait aimée précédemment. Il lui ordonna : « Va-t'en ! » – 16« Non ! cria-t-elle. Me renvoyer ainsi serait un crime encore plus grand que celui que tu viens de commettre ! » Mais Amnon ne voulut de nouveau rien entendre. 17Il appela son jeune serviteur et il lui dit : « Expulse cette fille de chez moi. Verrouille bien la porte derrière elle ! » 18Le serviteur l'expulsa et il verrouilla la porte.

Tamar portait une tunique princière, comme en portaient habituellement les princesses quand elles étaient vierges. 19Elle répandit des cendres sur sa tête et elle déchira sa belle tunique. Elle mit sa main sur son visage et elle s'en alla en poussant des cris. 20Son frère Absalom lui demanda : « Est-ce qu'Amnon t'a fait violence, petite sœur ? N'en parle pas, car c'est ton frère. Et n'y attache pas trop d'importance ! » Dès lors, Tamar demeura chez son frère Absalom, comme une femme abandonnée. 21Le roi David fut très irrité quand il apprit ce qui s'était passé ; pourtant il ne reprocha rien à Amnon, car c'était son fils aîné et il l'aimait beaucoup. 22Quant à Absalom, il n'adressa plus du tout la parole à Amnon, tellement il le haïssait d'avoir violé sa sœur Tamar.

Absalom fait tuer Amnon et s'enfuit

23Deux ans s'écoulèrent. Un jour Absalom, qui avait les tondeurs de moutons chez lui, à Baal-Hassor près d'Éfraïm, invita tous les fils du roi. 24Il alla trouver David et lui dit : « J'ai chez moi les tondeurs de moutons. Fais-moi l'honneur de venir à cette fête avec tes ministres. » – 25« Non, mon fils ! répondit le roi. Ce serait une trop grande charge pour toi, si nous y allions tous. » Absalom insista, mais le roi refusa d'y aller ; il lui donna simplement sa bénédiction. 26Absalom reprit : « Puisque tu refuses de venir, permets au moins à mon frère Amnon de nous accompagner. » – « Pourquoi cela ? » demanda le roi. 27De nouveau, Absalom insista, et finalement, le roi laissa Amnon et ses autres fils partir avec lui.

Absalom prépara un festin, un vrai festin de roi. 28Ensuite, il donna des ordres à ses serviteurs : « Surveillez Amnon, leur dit-il. Quand le vin l'aura rendu bien joyeux et que je vous dirai : “Frappez Amnon !”, tuez-le. Allez-y sans crainte, j'en prends la responsabilité. Courage, montrez-vous vaillants ! » 29Les serviteurs exécutèrent l'ordre d'Absalom et ils tuèrent Amnon. Aussitôt, les autres fils du roi se levèrent de table, montèrent chacun sur son mulet et ils s'enfuirent.

30Ils étaient encore en route, lorsque David reçut cette nouvelle : « Absalom a tué tous tes fils. Il n'en reste pas un seul en vie. » 31Le roi déchira ses vêtements et il se coucha à même le sol. Tous ses ministres, les habits déchirés, se tenaient autour de lui. 32Mais Yonadab, fils de Chamma et neveu de David, prit la parole et déclara : « Que le roi ne s'imagine pas qu'on a fait mourir tous ses fils. Seul Amnon est mort. Absalom s'était promis cela, depuis le jour où Amnon avait violé sa sœur Tamar. 33Que le roi ne se mette pas dans l'idée que tous ses fils sont morts. Non, Amnon seul est mort, 34et Absalom s'est enfui. »

Le jeune homme placé en sentinelle aperçut soudain une troupe nombreuse qui descendait par la route de Horonaïm, au flanc de la colline. Il en avertit le roi en ces termes : « J'ai vu des gens arriver par la route de Horonaïm, au flanc de la colline. » 35Yonadab dit alors au roi : « Ce sont les fils du roi qui arrivent ! Tout s'est passé comme je te l'ai dit. » 36Yonadab finissait à peine de parler, lorsque les fils du roi arrivèrent. Ils éclatèrent en sanglots. Le roi lui-même et tous ses ministres versèrent d'abondantes larmes.

37-38Absalom s'était enfui ; il se rendit chez Talmaï, fils d'Ammihoud et roi de Guéchour, où il demeura trois ans. Pendant tout ce temps, David porta le deuil de son fils Amnon. 39Mais son ressentiment à l'égard d'Absalom finit par s'apaiser, lorsqu'il fut consolé de la mort d'Amnon.

2 Samuel 14

Le retour d'Absalom à Jérusalem

1Joab, dont la mère s'appelait Serouia, constata que le roi David était mieux disposé envers Absalom. 2Il fit alors venir de Técoa une femme habile et il lui dit : « Fais semblant d'être en deuil : mets des vêtements de deuil, ne te parfume pas, et comporte-toi comme une femme qui pleure un mort depuis longtemps. 3Tu iras trouver le roi, et tu lui diras ce que je vais t'indiquer. » Et Joab lui indiqua ce qu'elle devait dire. 4La femme s'adressa au roi ; se jetant face contre terre devant lui, elle s'écria : « Il faut que le roi vienne à mon secours ! » – 5« Que veux-tu ? » demanda le roi. « Hélas, répondit-elle, je suis veuve, mon mari est mort. 6J'avais deux fils ; ils se sont battus dans les champs, et l'un a tué l'autre, car il n'y avait personne pour les séparer. 7Alors tous les membres du clan se sont dressés contre moi ; ils m'ont dit : “Livre-nous le meurtrier. Nous le ferons mourir pour venger le meurtre de son frère. – Et du même coup, nous supprimerons l'héritier. –” De cette manière, ils veulent anéantir le peu d'espérance qui me reste, et priver mon mari d'une descendance qui continue de porter son nom sur terre. »

8Le roi lui dit : « Rentre chez toi. Je donnerai des ordres à ton sujet. » – 9« Mon roi, reprit la femme, quoi qu'il arrive, nous sommes prêts, ma famille et moi-même, à porter la responsabilité de cette affaire. Que cela ne retombe ni sur toi ni sur la royauté. » – 10« Si quelqu'un te fait des remarques, affirma le roi, tu n'as qu'à me l'amener ! Il ne recommencera plus à s'en prendre à toi ! »

11La femme lui dit encore : « Que le roi veuille me faire une promesse au nom du Seigneur son Dieu, afin que l'homme chargé de venger la mort de mon fils ne redouble pas le massacre, en faisant mourir celui qui me reste ! » – « Aussi vrai que le Seigneur est vivant, déclara le roi, je te l'affirme : pas un cheveu de ton fils ne tombera à terre. »

12La femme reprit : « Que le roi me permette de dire encore quelque chose. » – « Parle ! » lui dit-il. 13« Pourquoi as-tu agi ainsi contre l'intérêt du peuple de Dieu ? dit-elle. En parlant comme tu l'as fait tout à l'heure, tu t'es en quelque sorte déclaré coupable, puisque tu ne fais pas revenir Absalom du pays où il est exilé. 14Nous devons tous mourir un jour, et nous sommes alors comme de l'eau qu'on répand par terre et qu'on ne peut plus recueillir. Mais ce n'est pas le sort que Dieu envisage maintenant pour Absalom ; au contraire, il a pris des dispositions pour que celui-ci ne reste pas banni loin de lui. 15Si je suis venue maintenant dire tout cela au roi, c'est que l'on m'avait fait peur. Je me suis dit : “Je parlerai au roi ; il fera peut-être ce que je lui propose, 16il acceptera de m'arracher à celui qui veut nous éliminer, mon fils et moi-même, du peuple que Dieu s'est choisi.” 17En effet, mon roi, je pensais ceci : “Ce que le roi dira contribuera certainement à calmer les esprits. Car le roi est comme un ange de Dieu, il sait discerner le bien et le mal.” Que le Seigneur ton Dieu soit avec toi ! »

18Le roi dit à la femme : « Je vais te poser une question et tu me répondras sans rien cacher. » – « Que mon roi parle ! » répondit la femme. 19Le roi demanda : « N'est-ce pas Joab qui a combiné tout cela avec toi ? » – « Aussi vrai que le roi est vivant, c'est la vérité même ! Ton serviteur Joab m'a effectivement dicté toutes les paroles que je devais dire. 20Il a agi pour retourner la situation. Mais toi, tu comprends tout ce qui se passe sur terre, car tu es aussi sage que l'ange de Dieu. »

21Le roi parla à Joab : « J'ai décidé d'agir selon ta suggestion, dit-il. Va chercher le jeune Absalom et ramène-le ici. » 22Joab se jeta face contre terre devant le roi et il le bénit ; Il lui dit : « Je sais maintenant que le roi m'a conservé sa bienveillance, puisqu'il accepte de faire ce que j'ai proposé. »

23Joab se releva et partit pour Guéchour. Il ramena Absalom à Jérusalem. 24Le roi déclara : « Qu'il retourne chez lui ! Qu'il ne se présente pas devant moi ! » Alors Absalom se rendit chez lui, sans avoir vu le roi.

David se réconcilie avec son fils Absalom

25Dans tout Israël, il n'y avait personne d'aussi beau, d'aussi admiré qu'Absalom : de la plante des pieds au sommet de la tête, on ne trouvait aucun défaut en lui. 26À la fin de chaque année, il se coupait les cheveux, parce qu'ils devenaient trop lourds. Il pesait alors sa chevelure : elle faisait plus de deux kilos, selon les poids officiels du roi. 27Absalom eut trois fils et une fille. La fille s'appelait Tamar, et elle était d'une grande beauté.

28Absalom demeura deux ans à Jérusalem, sans être admis chez le roi. 29Un jour, il fit appeler Joab, pour l'envoyer auprès du roi, mais Joab refusa de venir chez lui. Une seconde fois, Absalom lui envoya quelqu'un, mais de nouveau Joab refusa. 30Absalom dit à ses serviteurs : « Vous voyez le champ d'orge qui appartient à Joab, à côté du mien ? Allez y mettre le feu ! » Les serviteurs exécutèrent son ordre. 31Aussitôt, Joab se rendit chez Absalom et il lui demanda : « Pourquoi tes serviteurs ont-ils mis le feu à mon champ ? » – 32« Parce que je t'avais demandé de venir ici et que tu as refusé, dit Absalom. Je voulais t'envoyer chez le roi avec le message suivant : “À quoi bon être revenu de Guéchour ? Il vaudrait mieux pour moi y être encore !” Maintenant, je veux être admis chez le roi. Et si je suis coupable, qu'il me fasse mourir ! » 33Joab alla communiquer au roi le message d'Absalom. Le roi fit appeler Absalom, qui accourut et se jeta face contre terre devant lui. Et le roi embrassa Absalom.

2 Samuel 15

Absalom tente de prendre le pouvoir

1Par la suite, Absalom se procura un char et des chevaux, ainsi qu'une troupe de cinquante hommes qui couraient devant son char. 2Tôt le matin, il se postait au bord de la route à l'entrée de la ville. Chaque fois que passait une personne se rendant chez le roi, pour demander justice à propos d'un procès, Absalom l'interpellait et lui demandait : « D'où viens-tu ? » – « Prince, je viens de telle tribu d'Israël. » – 3« Bien, disait Absalom. Ton affaire est bonne et tu es dans ton droit ; seulement vois-tu, il n'y aura personne pour t'écouter de la part du roi. » 4Et il ajoutait : « Ah, si j'étais juge dans ce pays ! Tous ceux qui ont des querelles, ou des procès à régler, viendraient me trouver, et moi je leur rendrais justice. » 5Si l'homme approchait alors pour s'incliner jusqu'à terre devant lui, Absalom le retenait et l'embrassait.

6Absalom agissait de cette manière à l'égard de toutes les personnes qui venaient demander justice au roi, et il gagnait insidieusement l'affection des Israélites.

7Au bout de quatre ans, Absalom dit un jour au roi : « Permets-moi d'aller à Hébron, pour y accomplir la promesse que j'ai faite au Seigneur. 8En effet, quand je séjournais à Guéchour, en Syrie, j'ai promis au Seigneur que, s'il me ramenait à Jérusalem, je lui offrirais des sacrifices. » – 9« Va en paix », répondit le roi. Alors Absalom se rendit à Hébron. 10De là, il envoya discrètement ses partisans dans toutes les tribus d'Israël, avec la consigne suivante : « Quand vous entendrez un certain son de la trompette, vous annoncerez qu'Absalom est devenu roi, à Hébron. » 11200 hommes, invités par Absalom, étaient venus avec lui de Jérusalem. Mais ils l'avaient accompagné en toute innocence, ignorant tout de cette conspiration.

12Pendant qu'il offrait les sacrifices, Absalom fit encore chercher Ahitofel, conseiller de David, dans la ville de Guilo où il résidait. Ainsi, le nombre des partisans d'Absalom augmentait, et la conspiration devint de plus en plus forte.

David s'enfuit de Jérusalem

13David fut informé de l'affaire : « Les Israélites ont pris le parti d'Absalom », lui dit-on. 14Aussitôt, David dit à tous ceux de ses ministres qui étaient avec lui à Jérusalem : « Fuyons, sans quoi Absalom ne nous laissera pas en vie. Et dépêchons-nous, sinon il ne tardera pas à venir nous attaquer et il répandra le malheur dans la ville en massacrant toute la population. » – 15« Quelle que soit la décision du roi, répondirent les ministres, nous sommes à ta disposition. » 16Le roi et tous ses proches s'en allèrent à pied. Le roi ne laissa que dix de ses épouses de second rang pour occuper le palais.

17Au moment où le roi, et tous ceux qui l'accompagnaient, sortaient de la ville, ils firent halte près de la dernière maison. 18Toutes les troupes de David se mirent à défiler : les Crétois et les Pélétiens de la garde royale, puis les 600 soldats de Gath qui avaient suivi David, tous défilèrent devant le roi. 19Celui-ci dit à Ittaï, chef des soldats de Gath : « Pourquoi veux-tu venir avec nous ? Retourne en ville, et demeure avec le nouveau roi. Après tout, tu es un étranger, un expatrié. 20Il n'y a pas longtemps que tu es arrivé auprès de moi, et aujourd'hui déjà je t'entraînerais avec nous, alors que je ne sais même pas où aller ? Non, retourne en ville et ramènes-y les habitants de ta ville. Et que le Seigneur agisse envers toi avec bonté et fidélité ! » 21Mais Ittaï répondit : « Aussi vrai que le Seigneur est vivant, et que le roi est vivant aussi, je l'affirme : là où sera le roi, je serai, pour y vivre ou y mourir avec lui. » – 22« Bien, dit David, passe devant. »

Ittaï passa donc devant, avec ses soldats et leurs familles. 23Tout le monde pleurait et poussait des cris, tandis que la troupe défilait devant David. Le roi lui-même traversa le ravin du Cédron avec sa suite, par la route qui conduit au désert. 24Le prêtre Sadoc était aussi là, avec les lévites portant le coffre de l'alliance. Ceux-ci déposèrent le coffre de Dieu, et le prêtre Abiatar offrit des sacrifices, jusqu'à ce que tous ceux qui venaient de la ville aient fini de passer. 25Le roi dit alors à Sadoc : « Ramène le coffre de Dieu en ville. Si le Seigneur me veut du bien, il me fera revenir et me permettra de revoir le coffre et sa demeure. 26Si au contraire il décide de me retirer sa faveur, eh bien, qu'il me traite comme il le jugera bon. » 27Puis le roi ajouta : « Vois-tu, retourne tranquillement en ville, avec ton fils Ahimaas ainsi qu'avec Abiatar et son fils Yonatan. 28Pour ma part, j'attendrai dans la région désertique proche des passages des gués du Jourdain, jusqu'à ce que je reçoive des nouvelles de vous. » 29Sadoc et Abiatar ramenèrent donc le coffre de Dieu à Jérusalem et ils y demeurèrent.

David envoie Houchaï espionner Absalom

30David gravissait le mont des Oliviers tout en pleurant. Il s'était voilé le visage et il marchait nu-pieds. Tous ceux qui montaient avec lui avaient aussi le visage voilé et pleuraient. 31On informa David qu'Ahitofel se trouvait parmi les conspirateurs, aux côtés d'Absalom ; alors David s'écria : « Seigneur, je t'en prie, rends stupides les conseils d'Ahitofel ! » 32Or, au moment où David atteignait le sommet de la colline, là où l'on adore Dieu, il vit venir à sa rencontre son conseiller personnel Houchaï, l'Arkite, la tunique déchirée et de la poussière sur la tête. 33David lui dit : « Ne viens pas avec moi, tu serais une charge pour moi. 34Retourne plutôt en ville et dis à Absalom : “Je me mets à ton service, mon roi ! Précédemment j'ai servi ton père, mais maintenant c'est toi-même que je veux servir !” De cette manière, tu m'aideras en faisant obstacle aux conseils d'Ahitofel. 35De plus, tu auras l'appui des prêtres Sadoc et Abiatar. Tu les informeras de tout ce que tu apprendras dans le palais royal. 36Ahimaas, fils de Sadoc, et Yonatan, fils d'Abiatar, sont tous deux avec eux ; vous les enverrez m'apporter toutes les nouvelles que vous aurez apprises. » 37Ainsi Houchaï, conseiller de David, rentra à Jérusalem, au moment où Absalom lui-même y arrivait.

Alliance biblique françaisev.4.26.9
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