Lecture de la Bible en 6 ans du 06 octobre 2024

₂Vraiment, quelle assemblée vous faites !

Avec vous mourra la sagesse !

₃Je suis intelligent moi aussi ; je ne vous suis inférieur en rien.

Tout le monde le sait.

₄Je suis tourné en ridicule par mes amis parce que j'ai dit :

« Que Dieu réponde à celui qui crie vers lui ! »

Oui, celui qui est juste et intègre est tourné en ridicule.

₅« Au malheureux le mépris ! », pensent les gens sans souci.

C'est un coup de plus pour celui dont le pied trébuche.

₆Et sous leur tente les violents sont sans souci,

ceux qui provoquent Dieu restent en sécurité,

tout comme ceux qui manipulent Dieu.

₇Interroge donc les bêtes, elles t'instruiront,

les oiseaux du ciel, ils t'enseigneront.

₈Ou alors discute avec la terre, elle t'instruira,

les poissons de la mer te raconteront.

₉Parmi eux tous, qui ne sait pas

que c'est la main du Seigneur qui les a faits ?

₁₀C'est lui qui tient en sa main le souffle de tout vivant

et l'esprit qui anime tout corps humain.

₁₁L'oreille ne discerne-t-elle pas les mots,

comme le palais goûte la nourriture ?

₁₂De même, aux vieillards convient la sagesse

et au grand âge, l'intelligence.

₁₃Mais c'est chez Dieu que se trouvent la sagesse et le pouvoir,

à lui le conseil et l'intelligence.

₁₄On ne rebâtit pas ce qu'il démolit,

on ne libère pas celui qu'il enferme.

₁₅S'il retient la pluie, c'est la sécheresse,

mais s'il l'envoie, elle bouleverse la terre.

₁₆Avec lui la force et le discernement,

c'est à lui qu'appartiennent celui qui s'égare et celui qui égare les autres.

₁₇Il fait marcher pieds nus les personnes importantes,

il fait perdre la raison aux dirigeants.

₁₈Il relâche ceux que les rois avaient attachés,

pour les attacher lui-même avec une ceinture aux reins.

₁₉Il fait marcher pieds nus les prêtres,

et il renverse les pouvoirs établis.

₂₀Il ôte la parole aux bons orateurs,

et il enlève le bon sens aux vieillards.

₂₁Il répand le mépris sur les nobles,

et il affaiblit la puissance des tyrans.

₂₂Il enlève aux profondeurs leurs ténèbres,

et il amène à la lumière ce qui était dans l'ombre.

₂₃Il fait grandir des peuples, puis il cause leur ruine,

il laisse des populations s'étendre, puis il les emporte.

₂₄Aux maîtres du pays il ôte la raison,

il les laisse s'égarer dans un désert sans routes.

₂₅Ils avancent à tâtons dans l'obscurité, sans lumière,

Dieu les fait tituber comme des ivrognes.

Seigneur, de génération en génération,

c'est toi qui as été notre refuge.

₂Avant que les montagnes naissent,

avant même que tu enfantes la terre et le monde,

depuis toujours et pour toujours, tu es Dieu.

₃Tu fais retourner les humains à la poussière,

tu leur dis : « Retournez d'où vous êtes venus. »

₄Pour toi, mille ans sont aussi brefs

que la journée d'hier, déjà passée,

ou quelques heures de la nuit.

₅Tu mets fin à la vie humaine ;

elle passe comme un court sommeil.

elle est comme l'herbe qui pousse :

₆le matin, elle fleurit et grandit ;

le soir, elle se fane, elle est sèche.

₇Oui, ta colère nous balaie,

ta fureur nous terrifie.

₈Tu mets nos fautes devant toi,

nos secrets à la lumière de ta face.

₉Sous l'effet de ta colère, notre vie décline ;

le temps d'un soupir, elle arrive à sa fin.

₁₀Notre vie ? Elle dure soixante-dix ans,

quatre-vingts ans pour les plus vigoureux,

mais nous n'en retirons que peine et malheur.

La vie passe vite et nous nous envolons.

₁₁Qui connaît la force de ta colère,

et ta fureur qui pousse à reconnaître ton autorité ?

₁₂Fais-nous comprendre que nos jours sont comptés,

et nous aurons un cœur sage.

₁₃Reviens, Seigneur, n'attends plus,

accorde ta grâce à ceux qui te servent.

₁₄Dès le matin, comble-nous de ton amour ;

nous crierons de joie, nous nous réjouirons toute notre vie.

₁₅Longtemps tu nous as accablés.

Donne-nous maintenant autant d'années de joie

que nous en avons eu de malheur.

₁₆Que nous puissions te voir agir,

et que nos descendants découvrent ta grandeur !

₁₇Seigneur notre Dieu,

accorde-nous ta douceur,

affermis pour nous l'ouvrage de nos mains,

oui, affermis l'ouvrage de nos mains !

« Ah ! Cette fois, voici quelqu'un

qui est plus que tout autre du même sang que moi !

On la nommera compagne de l'homme,

car c'est de son compagnon qu'elle fut tirée. »