Sur l'Éthiopie
1Ô terre, où bruissent des ailes,
Au-delà des fleuves de l'Éthiopie !
2Toi qui envoies sur mer des ambassadeurs,
Dans des embarcations de jonc (voguant) à la surface des eaux !
Allez, émissaires rapides,
Vers la nation (au corps) élancé et luisant,
Vers le peuple redoutable depuis qu'il existe,
Nation puissante qui écrase tout,
Et dont le pays est sillonné par des fleuves.
3Vous tous, habitants du monde,
Vous qui demeurez sur terre,
Vous regarderez à la bannière dressée sur les montagnes,
Vous écouterez quand on sonnera du cor.
4Car ainsi m'a parlé l'Éternel :
Je ne bouge pas et je contemple, immobile
Comme la chaleur des blancs rayons de lumière,
Comme un nuage de rosée dans la chaleur de la moisson.
5Alors, avant la moisson, quand la floraison est achevée,
Quand la fleur devient un raisin qui mûrit,
Il coupe les sarments avec des serpes,
Il enlève, il tranche les branches…
6Ils seront tous ensemble abandonnés
Aux oiseaux de proie des montagnes
Et aux bêtes de la terre ;
Les oiseaux de proie passeront l'été sur leurs (cadavres),
Et toutes les bêtes de la terre y passeront l'hiver.
7En ce temps-là, des offrandes seront apportées à l'Éternel des armées,
Par le peuple (au corps) élancé et luisant,
Par le peuple redoutable depuis qu'il existe,
Nation puissante qui écrase tout,
Et dont le pays est sillonné par des fleuves,
(Elles seront apportées) là où réside le nom de l'Éternel des armées,
À la montagne de Sion.