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zélotes

Opposants actifs à l’occupation romaine, au nom du « zèle » ou de la « passion » pour Dieu, pour sa loi et pour son peuple, les zélotes sont en grande partie issus d’une aile nationaliste du mouvement pharisien*, particulièrement intransigeante dans les conséquences politiques qu’elle tirait de son attachement à la tradition juive. L’existence des zélotes en tant que parti constitué n’est vraiment attestée qu’au temps de la révolte juive contre les Romains (66-73 apr. J.-C.). Dans la période qui précède, ceux qu’on a parfois appelés plus ou moins improprement « zélotes » sont souvent des « sicaires » (litt. « hommes au poignard »), des partisans armés qui se réclament du mouvement lancé en 6 apr. J.-C. par Judas le Galiléen (voir Ac 5.36-37n; 21.38n).

 

Leur activisme antiromain visait également les Juifs qu’ils jugeaient infidèles d’un point de vue patriotique ou religieux. Simon le Cananite (d’après l’hébreu ou l’araméen, Mt 10.4n) ou le Zélote (d’après le grec, Lc 6.15; Ac 1.13), l’un des douze apôtres*, avait peut-être été l’un d’eux, à moins que son nom décrive simplement un trait de son caractère. Le qualificatif de « bandits » donné aux hommes crucifiés avec Jésus ou à Barabbas (Mc 15.27// ; Jn 18.40n) pouvait s’appliquer, dans la propagande officielle de l’Etat romain, à de tels opposants politiques.

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