é.

époux

Ex 4.25n ; Jr 3.14n ; Jl 1.8n ; Mt 1.19n.

Ex 4.25 - NBS

25. Séphora prit un silex, coupa le prépuce de son fils et lui fit toucher ses pieds, en disant : Tu es pour moi un époux de sang !

Notes : Exode 4:25

Séphora 2.21. – silex : la circoncision était pratiquée avec un couteau de pierre, cf. Jos 5.2s. – son fils (à elle) : le possessif est au féminin en hébreu. – ses pieds ou ses jambes (à lui) ; il pourrait s’agir des pieds de Moïse, de l’enfant ou même de Dieu. Certains y voient un euphémisme pour les organes génitaux (cf. Es 6.2n). – Le mot traduit par époux (ou marié, cf. Ps 19.6+) est de la même racine sémitique que le verbe correspondant à circoncire en arabe. – Voir sang.
Jr 3.14 - NBS

14. Revenez, fils rebelles, — déclaration du SEIGNEUR — car c'est moi qui suis votre maître. Je vous prendrai, un d'une ville, deux d'un clan, et je vous ramènerai à Sion.

Notes : Jérémie 3:14

Les mots hébreux pour Revenez (hébreu shouvou) et rebelles (shovavim) sont apparentés, de même au v. 22 (cf. v. 12n) ; cf. 2Ch 29.6. – Voir fils.qui suis votre maître : le verbe hébreu est apparenté au nom Baal, que le SEIGNEUR semble ici revendiquer pour lui seul (cf. Os 2.18ns). – je vous ramènerai 23.3. – Sion : c.-à-d. Jérusalem.
Joël 1.8 - NBS

8. Plains-toi, comme la jeune fille qui met un sac pour pagne

Notes : joël 1:8

Plains-toi : sens exceptionnel (homonymie ?) d’un verbe qui signifie habituellement adjurer ou maudire (d’une malédiction conditionnelle ; cf. Gn 24.41n ; Lv 5.1n ; Nb 5.21n ; Dt 29.11n) ; en hébreu le verbe est au féminin, désignant vraisemblablement la communauté ou le pays personnifié comme une femme (cf. Jr 4.11n). D’autres comprennent des plaintes comme celles d’une jeune fille (litt. une vierge). – un sac : signe de deuil (pleurer est sous-entendu dans le texte) ; cf. 2S 3.31 ; 1R 20.32 ; Es 3.24 ; 22.12 ; Jr 4.8 ; 48.37 ; Ez 27.31 ; Am 8.10 ; Jon 3.6,8. – l’époux de sa jeunesse, peut-être son fiancé, considéré comme légalement marié mais n’ayant pas encore pris chez lui sa femme ; cf. Jr 3.4 ; Ml 2.14 ; Pr 2.17 ; voir aussi Ex 22.15s ; Dt 22.23ss.
Mt 1.19 - NBS

19. Joseph, son mari, qui était juste et qui ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la répudier en secret.

Notes : Matthieu 1:19

mari : le même mot (litt. homme) a été traduit par époux v. 16 ; il est employé ici selon la perspective juridique de l’époque concernant les fiançailles (v. 18n) ; cf. Ap 21.2. – juste : le terme peut être compris ici au sens de fidèle pratiquant de la loi de Dieu, mais aussi au sens plus général d’homme bon ; en tant que juste, au premier sens du terme, Joseph aurait pu s’estimer obligé de répudier une épouse infidèle pour ne pas contracter une union impure (cf. Dt 24.1) ; mais on pourrait aussi comprendre que sa justice consiste à ne pas vouloir la dénoncer publiquement. Sur le mot juste et la notion de justice, cf. 3.15n ; 5.45 ; 9.13 ; 10.41 ; 13.17,43,49 ; 23.28s,35 ; 25.37,46 ; 27.19 ; voir aussi Lc 1.6. – dénoncer publiquement : le mot grec correspondant à cette expression et un autre, très voisin, se retrouvent respectivement en Col 2.15 (livrer en spectacle) et Hé 6.6 (déshonorer publiquement). Cf. Nb 5.11ss ; Dt 22.23ss. – en secret : même terme 2.7 ; Jn 11.28 ; Ac 16.37.

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